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 Ärsenik - Chrysanthèmes

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Le Reptile
Fontaine Autiste
Le Reptile


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MessageSujet: Ärsenik - Chrysanthèmes   Ärsenik - Chrysanthèmes EmptyVen 29 Avr à 2:13

Ärsenik - Chrysanthèmes Quelquesgoutessuffisent4nr

Ärsenik

Chrysanthèmes


[LINO]
Je verse un peu d’liqueur pour ceux qui nous ont quitté trop tôt
Ceux qui avec la mort se sont frottés ou pris les poteaux
A qui on a ôté la vie, une auto- destruction, à ceux qui ont sauté les cases
Brûlé des étapes dans mon album- photos, j’ai gardé ton sourire, les souvenirs d’été
A en mourir les éclats de rires des tripes, comme si on y était, courir après des chimères à 20 ans
Amer à 30 ou plus, fier d’être un mouton dans ce bus direction le cimetière,
A quoi ça tient la vie, à rien, tu demandais rien à personne, tu passais ton chemin,
T’as crevé comme un chien, le poumon perforé, demain le Parisien titre un autre fait-divers,
Des litres de sang des jeunes éclatent les vitres, dis-moi comment c’est là-haut,
A part qu’y a plus de bon shit, tous à poil, aucun risque d’attraper une bronchite,
Putain j’ai mal, ça nique mon sens de l’humour,
Autour de nous rien que de la mort mon frère alors parlons d’amour,
Elle avait la beauté du diable, un corps de déesse fiable,
Il a baissé sa garde pour une partie de fesses sur la table,
Le désir était l’plus fort cousin, elle jetait des sorts,
(un tendre) moment d’faiblesse, et c’est sa chienne de vie qui part en cendres,
ça blesse, mais le ciel peut m’attendre, j’veux kiffer la vie avant de rendre la mienne,
apprendre qu’on ne vit qu’une putain d’fois ici-bas,
faut s’rendre à l’évidence, l’espoir c’est comme entendre son cœur qui bat.

[Refrain]
Ça tient à rien la vie
La mort demande jamais ton avis
Elle ravit ton corps
Encore des larmes et du sang sur le parvis
Pour tous le même sort, le diable est ravi
Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie, ça tient à rien.

[CALBO]
J’ai perdu beaucoup de temps à traîner, à m’faire gangréner,
Par la misère freiné, par la spirale entraîné, dans des plans foireux,
J’ai drainé la poisse, mené une vie nocturne effrénée,
J’ai prôné de beaux discours, déconné, partout dégainé,
Rengainer ma fougue pour moi n’a pas été facile, mais j’ai gagné mon deal avec la vie,
Maintenant les barres s’empilent, la ville m’appartient, je pèse autour de moi je fais le bien,
Je tiens de beaux discours, soutiens l’aveugle, la veuve et l’orphelin
J’ai beaucoup changé, je me suis rangé, évite le danger, plus de facilité à comprendre les gens, donner,
Quand j’ai quelque chose à faire, j’y vais à pied, je suis respecté,
Je n’peux m’en aller, malgré les bruits qu’il y a dans cette allée,
Pourquoi je ne la traverserais pas même si ces gars sont armés,
Je les connais tous, ils sont encore en train de déconner,
Dégommer des pigeons avec des putains de gros flingues chromés,
C’est ma racaille, c’est mon bitume gars, c’est mon tromé,
Je passe mon chemin, mais plus loin, mes pas s’alourdissent,
Mes forces me quittent, des milliers de spasmes m’envahissent,
Mon cœur s’est tu, mon corps abrite une balle perdue, je suis partout,
Têtu, pourquoi je suis passé dans cette rue ?
La mort m’a fauché, j’entends la caravane s’approcher,
Je veux m’accrocher, mais c’est trop tard, le diable m’a coché,
Je suis parti, putain je ne m’y attendais pas,
je n’étais pas préparé,
Mes erreurs pas encore réparées, pour moi c’est fini, terminé les beaux gestes, les conneries,
Et si tu veux mon avis, ça tient à rien la vie.

[Refrain]
Ça tient à rien la vie
La mort demande jamais ton avis
Elle ravit ton corps
Encore des larmes et du sang sur le parvis
Pour tous le même sort, le diable est ravi
Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie, ça tient à rien.

[LINO]
Funérailles, oraison funèbre, horizon flou et ténèbres fous
On perd la raison, on déraille et célèbre le mal
Une saison blanche et sèche, une maison d’la douleur
Une mèche allumée, un malheur, une vision, couleur sang
A 100 pour cent innocent, brimés monde crado, file hostile aux ados,
La mort un eldorado file en radeau, loin des villes en flammes noces de feu
La mariée est en noir et on confie son âme à Dieu le soi,
Ça tient à rien la vie la mort demande jamais ton avis
Elle ravir ton corps, ça ravit le fossoyeur à vie
A qui a envie d’embrasser l’parvis, trépasser, passer de l’autre côté, où le malin sévit, sévit,
A vie tu gardes les blessures quand part un être cher, c’est sur le sang, ça coûte cher
Et j’en au plein sur mon vêt-sur, un rien peut faire basculer l’château d’cartes
Les douilles partent dans les ghettos, les quartiers partent en couilles, écarte les mytho
Ça fout l’dawa tôt, plus de soucis à présent, deux fois plus endurcis,
Les assassins ont 15 ans en sursis, ici rien n’adoucit les peines,
La haine pousse comme les tombes la vie est une chienne.

[Refrain]
Ça tient à rien la vie
La mort demande jamais ton avis
Elle ravit ton corps
Encore des larmes et du sang sur le parvis
Pour tous le même sort, le diable est ravi
Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie, ça tient à rien.
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